Versailles / La biennale d’Architecture et de Paysage « Terre et villes »

Avec un acronyme résonnant comme un agitateur d’idées, la BAP! 2022 – deuxième édition de la Biennale d’Architecture et de Paysage de la Région Île-de-France – aura lieu du 13 mai au 13 juillet prochains. Réparti sur différents sites de la ville de Versailles, l’opus 2022 approfondira une réflexion engagée en 2019 sur la préservation de notre planète.

Plus particulièrement, il s’agira cette année de questionner l’usage des terres. Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, énonce la problématique de manière on ne peut plus limpide : « le XXIe siècle doit réinventer la Cité et la réconcilier avec la Terre, la terre et le vivant. » De fait, cette condition sociétale sera abordée autour de la thématique « Terre et villes ». Forte du succès remporté lors du lancement de l’événement, la Biennale 2022 propose de faire fructifier les expertises et les expériences – françaises et étrangères – des professionnels, des élus et du grand public à travers des expositions, des conférences, des débats ou encore des ateliers participatifs.

Dix expositions rythmeront la BAP! 2022. Il s’agira par exemple de comprendre différemment et de manière sensible les sols que nous façonnons et qui, à leur tour, fabriquent nos vies, nos villes et nos paysages. Au sein de l’École d’architecture et dans le site exceptionnel de la Petite Écurie, seront présentés les mécanismes de transformation du terroir, des matières et des énergies, visibles et invisibles, dans l’acte de bâtir. Au cœur du potager du roi, une réflexion portera sur nos rapports actuels à la nature. Événement porté par la Cité de l’architecture et du patrimoine : trois pavillons offriront un dialogue avec le monde, en interrogeant les savoir-faire vernaculaires et globaux. Et encore, une exposition présentée par la Société du Grand Paris et Dominique Perrault proposera une immersion dans le plus grand projet urbain mené en Europe. L’ensemble des grands enjeux contemporains seront ainsi abordés sous l’angle d’un enjeu prospectif et d’un partage des savoirs. « La Ville minérale a vécu, la Ville de demain reste à inventer », nul doute que la Biennale sera un terreau fécond pour faire éclore cette réinvention.

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