Unep / Les bienfaits avérés de la végétalisation urbaine

Les ministres de neuf pays ont été convoqués par la Commission européenne pour non-respect des normes européennes en matière de pollution de l’air. Alors que ces pays doivent présenter de nouvelles mesures convaincantes d’ici dix jours, l’Union Nationale des Entreprises du Paysage (Unep) rappelle que la végétalisation urbaine est une solution durable pour diminuer la pollution atmosphérique, et doit être envisagée comme une priorité pour améliorer la qualité de vie et la santé des citadins français.
Particules fines, poussières et gaz, une fois rejetés dans l’air, forment de véritables nuages toxiques au coeur des villes. Alors que les émissions de gaz à effet de serre atteignent des niveaux records ces dernières années ; et sont responsables de près de 500 000 décès par an en Europe , l’OMS appelle les villes à investir et à créer de nouvelles infrastructures vertes pour renverser la tendance.

 

En effet, la présence du végétal en milieu urbain agit durablement contre cette pollution atmosphérique. Une récente étude menée pour l’Unep – Les Entreprises du Paysage par le cabinet Asterès révèle ainsi que les grands arbres peuvent retenir jusqu’à 5,4 tonnes de CO2 par an et 20 kg de poussière, soit l’équivalent de 600 km de trajet pour un Airbus A320. Selon l’étude « Planting Healthy Air » en investissant seulement 3,6 € par habitant dans la plantation d’arbres, les villes pourraient sauver entre 11 000 et 37 000 vies par an, en réduisant la pollution de l’air !

Souffle court, maux de gorge, toux… la pollution impacte gravement la santé. Favoriser un air sain grâce au verdissement du cadre de vie des citadins est donc indispensable. De plus, au-delà des aspects respiratoires, la végétalisation des milieux urbains a de nombreux effets positifs sur la santé : vivre à proximité des espaces verts réduit la prévalence de nombreuses maladies telles que l’anxiété, la dépression ou encore l’asthme. Ainsi, augmenter le nombre d’espaces verts de 10 % dans les villes permettrait de réduire les dépenses de santé de 94 millions d’euros, en diminuant la prévalence de l’asthme et de l’hypertension (respectivement 56 et 38 millions d’euros d’économies pour ces deux maladies).

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