Une analyse des tweets montre l’effet positif des espaces verts

Plusieurs études prouvent les bienfaits des espaces verts sur le bien-être des individus. Des bienfaits pouvant être mis en évidence à partir de données scientifiques, de sondages mais aussi de façon spontanée à travers les conversations publiques sur Internet.

L’Université de Melbourne (Australie) a réalisé une étude combinant des informations issues des réseaux sociaux, tels que Twitter et du “big data” sur le niveau d’optimisme des individus selon le lieu, le moment de l’année et de la journée. Concrètement, les chercheurs ont analysé le contenu émotionnel de 2,2 millions de tweets postés par 10 510 utilisateurs à Melbourne (lorsque la provenance était identifiée). Des scores de positivité et de négativité ont alors été calculés en fonction du lieu.

En moyenne, les tweets postés dans des parcs expriment davantage de joie, d’anticipation et de confiance que ceux postés dans les espaces construits. Par ailleurs, être à proximité d’un parc réduit la négativité mais n’améliore pas la positivité. Dans le détail, les tweets semblent être plus optimistes le week-end que la semaine aussi bien dans les zones “vertes” que dans les zones “grises”. Cependant, le niveau de positivité des tweets reste plus élevé pour les tweets postés dans les parcs, quel que soit le jour. Les chercheurs observent également un niveau de positivité des tweets postés durant l’été plus élevé. En revanche, du côté des bâtiments, il ne semble pas y avoir de lien entre le niveau de positivité et la période de l’année.

Outre la transposition dans d’autres parcs et dans d’autres pays, les auteurs de l’étude  concluent en indiquant qu’une telle méthode portant sur une grande quantité de tweets postés à proximité d’une catastrophe naturelle ou par ceux vivant près de celle-ci peut servir à analyser comment une crise ou une catastrophe naturelle affecte émotionnellement le bien-être des individus.

Sources : Valhor