Un meilleur niveau de bien-être dans un cadre de vie vegetalise

Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs britanniques suggère que le fait de vivre à proximité (à moins de 300 mètres) des espaces verts urbains est associé à un bonheur accru, à un sentiment de valeur et à une satisfaction de la vie. En termes américains, cela signifie vivre sur environ trois terrains de football à partir d’espaces verts tels que des parcs, des réserves naturelles ou des aires de jeux.

Des chercheurs des universités de Warwick, Sheffield et Newcastle (Royaume-Uni), ont analysé auprès de 25 500 personnes à Londres le sentiment de bonheur, de satisfaction à l’égard de la vie et l’estime de soi selon la présence d’espaces végétalisés dans l’environnement proche du logement. Les chercheurs ont modélisé la répartition des 20 000 espaces verts publics de Londres par rapport au lieu d’habitation des individus.

Les résultats mettent en évidence une nette corrélation entre la quantité d’espaces verts à côté du logement des personnes et leur bien-être psychologique. De plus, les individus vivant à moins de 300 mètres d’un espace vert affichent les plus forts niveaux de satisfaction à l’égard de la vie, d’estime de soi et de bonheur ressenti. Enfin, une hausse de 1 hectare d’espaces verts dans un rayon de 300 mètres du lieu d’habitation des individus est statistiquement associée à une augmentation significative du niveau de satisfaction à l’égard de la vie (+8 points de pourcentage), d’estime de soi (+7 points) et de bonheur ressenti (+5 points).

Au final, ce n’est pas seulement la quantité d’espaces verts publics dans une ville qui compte pour maximiser les bienfaits de la présence de végétal sur la santé mentale. La proximité des espaces verts du logement est également très importante.

Plus d’info: Vivre à proximité d’espaces verts liés à une meilleure santé mentale, Newstrotter, Août 2019

Source: valhor.fr