Périodes de canicule : l’importance de la nature en ville

Les périodes de canicule s’intensifient avec le changement climatique et trouvent également leurs origines dans la conception de nos aménagements urbains. C’est l’occasion de rappeler l’importance de la nature en ville. Élément structurant, la végétation permet de lutter efficacement contre les îlots de chaleur, la pollution et les inondations.

La terre chauffe et la tendance n’est pas près de s’arrêter. Sur les 7 à 8°C d’augmentation de température prévue d’ici à 2100 au sein des villes les plus peuplées, environ 5°C s’expliquent par la seule bétonisation de nos milieux urbains. Il est temps d’agir : la fréquence des canicules devrait doubler d’ici à 2050.

Les méthodes pour lutter efficacement contre les îlots de chaleur

Toutes les formes de végétation jouent un rôle dans le rafraîchissement de l’atmosphère (arbres, arbustes, plantes grimpantes, végétation spontanée). Un arbre mature peut ainsi évaporer jusqu’à 450 litres d’eau, soit l’équivalent de cinq climatiseurs qui tourneraient pendant 20 heures.
Pour garantir une bonne évapotranspiration, il faut améliorer les conditions de vie des arbres en ville avec l’augmentation de la porosité des sols, la continuité des fosses et l’instauration de strates de végétation intermédiaires. Parallèlement, créer de l’ombre avec les arbres évite aux sols minéraux (béton, dalles…) de stocker la chaleur.

L’importance de recourir aux professionnels du végétal

Pour être bénéfique à la ville, l’intégration du végétal doit être pensée en amont des projets urbains. Or, elle est trop souvent vue comme la dernière touche d’un projet d’aménagement. C’est tout l’inverse qu’il convient de faire pour améliorer le fonctionnement des villes : végétal et aménagements paysagers doivent être prévus dès la programmation.

Lire le plaidoyer ‘La ville nature. Un défi à portée de main.’

Source: citeverte.com