Paris / Les toits se transforment en jardins

Aujourd’hui, Paris compte plus de 5 hectares de toitures végétalisées. Anne Hidalgo, la maire de Paris, veut que 100 hectares de toits-terrasses soient végétalisés sous sa mandature.

Cette végétation permet une meilleure régulation des eaux de pluie et a un impact sur la pollution. Mais ce n’est pas tout: elle va aussi permettre d’embellir la vue des Parisiens.
Et gros avantage du toit jardin: sa résistance et le faible entretien qu’il requiert. Coté irrigation, la pluie suffit.

 

Le parc Suzanne Lenglen met ses bâtiments au vert
Le parc omnisports Suzanne-Lenglen est un jardin public. Il situé au numero 2 rue Louis-Armand dans le 15e arrondissement de Paris. Sur son toit, la mairie de Paris a installé des jardins.
“Les plantes utilisées apportent une grande biodiversité. Ce sont des plantes vivaces, rustiques et adaptées à chaque milieu permettant de créer un écosystème stable”, explique la mairie de Paris.

 

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© Dany Gander Gosse – Mairie de Paris

 

La ferme de Paris mise sur le vert
Située dans le bois de Vincennes, la ferme de Paris est une exploitation agricole à but pédagogique. Les toits de plusieurs de ses bâtiments ont été végétalisés, comme les abris pour animaux ou la cabane à outils.

 

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© Thierry Guillaume – Mairie de Paris

 

On peut même végétaliser des toits en pente
A cause de la forme, en pente, de ses toits, la ferme de Paris a dû s’adapter. La mairie a mis en place un caisson prévégétalisés équipé d’une petite réserve d’eau. “Cette technique ne provoque pas l’altération du bâtiment”, précise la mairie.
Acqualys, qui se définit comme le 1er portail d’informations pratiques sur l’habitat durable, explique que “toutes les toitures peuvent être végétalisées, à condition que la structure soit suffisamment solide pour supporter les charges”. La pente peut facilement aller jusqu’à 35 degrés. En cas de pente plus importante, il faut “contenir les forces de poussée provenant du système de végétalisation par l’installation d’appuis fixes et protéger la couche de substrat de l’érosion naturelle”.

 

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© Thierry Guillaume – Mairie de Paris

 

La direction des espaces verts et de l’environnement montre l’exemple
Au 103 avenue de France dans le 13ème arrondissement, se trouve le bâtiment qui abrite les services de la direction des espaces verts et de l’environnement. Spn toit-terrasse mesure 140 mètres carrés. Et le jardin qu’il abrite est composé d’une quinzaine de modules, avec différentes plantes cultivées.

 

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© Fiona Stewart – Mairie de Paris

 

Une zone d’expérimentation
Ce toit végétal n’est pas qu’un simple toit végétal. En effet, la mairie de Paris s’en sert comme lieu d’expérience. L’idée est de trouver, sans cesse, de nouvelles méthodes favorables à la biodiversité, et de faire évoluer les compositions de végétaux.
Le but de la mairie de Paris est, évidemment, de trouver la méthode de culture et les espèces de plantes les mieux adaptées au climat de la capitale.

 

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© Dany Gander Gosse – Mairie de Paris

 

Le choix des végétaux de la direction des espaces verts et de l’environnement
Il existe plusieurs modes de culture. Le semis est le moins coûteux, mais la réussite n’est pas garantie. La plantation coûte un peu plus cher, mais la réussite est quasi-certifiée et les végétaux mettent moins de temps à occuper l’espace: entre 3 mois et 6 mois.
Le jardin comprend également des plantes qui ont poussé ailleurs. Cela permet de remplier l’espace sans attendre la pousse complète.

 

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© Dany Gander Gosse – Mairie de Paris

 

800 mètres carrés de toit-terrasse pour le gymnase des Vignoles
Au 89/91 rue des Haies dans le vingtième arrondissement de Paris se trouve un gymnase avec 800 mètres carrés de terrasse aménagée sur le toit. Un escalier en ciment et en métal mène au toit.

 

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© Dany Gander Gosse – Mairie de Paris

 

Un jardin de toit collectif…
La particularité de ce toit-terrasse est qu’il s’agit d’un jardin collectif. Il est géré par l’association Lafayette accueil qui fait du suivi social, notamment auprès de familles défavorisées. Les plantes et les outils sont financés par cette association.

 

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© Dany Gander Gosse – Mairie de Paris

 

…où l’on fait aussi pousser ses légumes
Le toit est recouvert de parcelles de terre offrant une trentaine de centimètres de profondeur. On peut donc y faire pousser certains légumes. Des allées permettent de circuler entre ces parcelles.

 

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© Dany Gander Gosse – AFP

 

Beaugrenelle et ses abeilles
En 2013, Beaugrenelle a installé des plantes et des abeilles sur son toit. Un an après leur installation, les 6 ruches ont permis de récolter 140 kilos de miel.

 

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© Martin Bureau – AFP

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