Les «Ateliers de la biodiversité» en Wallonie aboutissent à plus de 400 recommandations

La première édition des «Ateliers de la biodiversité», lancée en décembre par le ministre wallon de la Nature et de la Forêt René Collin en collaboration avec Inter-Environnement Wallonie, a abouti à plus de 400 recommandations concrètes pour mieux protéger la biodiversité, en déclin partout dans le monde.

Plus de 350 acteurs issus de la société civile, des mondes associatif et scientifique, des entreprises, etc. ont participé aux débats et mené diverses réflexions pendant quatre mois pour aboutir à ces recommandations adressées au monde politique. «Elles constituent un cadre vaste et complet d’inspiration pour l’ensemble de la société. L’enjeu reste également dans le décloisonnement des acteurs et des actions pour une conscientisation durable et sereine des comportements que nous pouvons toutes et tous à notre niveau adopter pour préserver et favoriser la biodiversité», a affirmé le ministre Collin lors de la séance de clôture de cette première édition.

Des tables rondes ont été organisées autour de huit thématiques: la gouvernance, l’éducation, la forêt, l’agriculture, le réseau écologique, les milieux urbanisés, le tourisme et le bien-être ainsi que l’aménagement. Les discussions ont débouché sur 41 enjeux prioritaires et 412 recommandations visant à mieux protéger la biodiversité. Cinq critères d’évaluation ont été proposés pour permettre aux participants d’évaluer les propositions de manière relativement objective et sur cette base de les améliorer:

• impact sur la préservation/restauration de la biodiversité ;
• efficacité par rapport à l’enjeu concerné ;
• acceptabilité par les acteurs ;
• maîtrise par les pouvoirs publics ;
• coût financier total de l’opération pour le pouvoir public.

«Le rapport des Ateliers de la biodiversité ne constitue ni le début ni la fin d’un processus. Il s’inscrit dans la continuité d’un mouvement entamé depuis plusieurs années qui porte déjà ses fruits», ajoute le ministre, qui précise avoir «fait adopter un décret créant un fonds de la biodiversité qui permettra de récolter des moyens et percevoir les compensations et les infractions liées aux sanctions environnementales.» Cet outil devrait permettre de soutenir les projets innovants en la matière.

Lire les recommendations ici.