Les arbres parisiens ont eux aussi leur carte d’identité

Tout au long de l’année, un soin particulier est apporté aux arbres plantés dans nos rues. Chacun d’entre eux est même suivi de très près, qu’il vienne d’être planté ou qu’il soit déjà un élément du décor depuis longtemps.

 

Une base de données informatisée sur tous les arbres d’alignement de Paris est opérationnelle depuis 2001. Elle a été totalement repensée en 2014 et cette application a évolué avec les nouvelles technologies. Elle permet un suivi de tous les arbres du patrimoine arboré parisien (alignements, jardins, cimetières, écoles et crèches, établissements sportifs…). Chaque arbre est suivi par sa «carte d’identité informatique», regroupant toutes les informations concernant sa date de plantation, les arrosages successifs, les élagages, l’état sanitaire (état physiologique, plaies, champignons, chocs) pour faciliter le diagnostic des arbres dangereux.

La palette végétale est diversifiée : près de 190 essences (platanes, marronniers, tilleuls, sophoras, érables, frênes, etc.) dont 171 feuillus et 17 conifères. Un important travail a déjà été mené pour augmenter la part d’espèces régionales dans la capitale, conformément au Plan Biodiversité de Paris 2018-2024. En plus de cela, une étude comparative sur la résistance à la sécheresse et le potentiel rafraîchissant de différentes essences d’arbres à Paris a été lancée afin de choisir les espèces les plus aptes à s’adapter au réchauffement climatique.

Les arbres plantés à Paris sont majoritairement issus des pépinières du Centre de production horticole de la Ville de Paris (situées à Rungis et Achères) : 30 des 66 hectares de ces pépinières sont consacrés à la production d’arbres. Elles fournissent environ 3 000 arbres par an. Le reste des arbres plantés à Paris provient de pépinières spécialisées de France, d’Allemagne et des Pays- Bas, pouvant fournir des arbres de grande taille de qualité. L’objectif étant à terme une autoproduction.

L’objectif est de répondre au besoin d’espaces verts des habitant·e·s d’une ville dense, développer la biodiversité, participer au rafraîchissement de la ville en limitant l’effet «îlots de chaleurs urbains» et d’améliorer la qualité de l’air.

Source: paris.fr