Le jardin de l’Abbaye de Saint-André lauréat du Prix de l’Art du Jardin 2021

En partenariat avec le Ministère de la Culture, la Fondation SIGNATURE a lancé pour la première fois en 2020 le Prix de l’Art du Jardin. Le Prix de l’Art du Jardin 2021 a été décerné à l’Abbaye de Saint-André à Villeneuve-lès-Avignon dans le Gard.

Le prix de 5 000 euros récompense un parc ou un jardin français ayant obtenu le label “Jardin remarquable”. Le Prix de l’Art du Jardin a pour ambition d’encourager la créativité et de soutenir des talents dans le domaine des jardins d’exception.

Suite aux délibérations du jury composé de Marie-Hélène Bénetière, historienne de l’art des jardins, Stéphanie de Courtois, maître de conférence, enseignante à l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles, Michel Desvigne, architecte paysagiste, Astrid de La Forest, graveuse, Vice Présidente de l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France, Natalia Logvinova Smalto, fondatrice, Présidente du jury, Alain Charles Perrot, architecte en chef des monuments historiques, Président de l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France, Michèle Quentin, historienne des jardins, le Prix de l’Art du Jardin 2021 de la fondation Signature – Ministère de la Culture a été décerné à l’Abbaye de Saint-André.

Les jardins de l’Abbaye, plantés il y 100 ans sur les terres arides de la royale rive droite du Rhône, s’adaptent, sous la houlette de Gustave et Marie Viennet et de leur jardinier Olivier Ricomini, aux nouvelles conditions climatiques et aux exigences de protection de l’environnement. Aménagés parfois en jardin sauvage, parfois en jardin italien, les deux hectares plantés d’essences méditerranéennes sont un hymne à la nature et à la création autant qu’une inépuisable source d’émerveillement.
Le jardin lauréat est une création qui invite immédiatement le visiteur à s’immerger dans l’univers de son concepteur. C’est une composition unique, inspirée, libre tout en mobilisant les savoir-faire anciens. L’auteur a fait preuve d’une capacité d’adaptation et d’insertion dans le site, en même temps que d’ingéniosité dans l’utilisation et la mise en œuvre des matériaux locaux.

“Le jardin des années 1920 aménagé par Elsa Kœberlé et Génia Lioubow a su se renouveler au XXIe siècle en intégrant les contraintes dictées par le changement climatique et les questions environnementales. Ce jardin n’est pas figé dans une époque de création, il se renouvelle avec beaucoup d’intelligence et de poésie. Les propriétaires et le jardinier ont à cœur de valoriser et faire vivre ce lieu exceptionnel.”, selon Marie Hélène Bénetière.

Photos © Olivier Ricomini