Le Bijgaardehof à Gand/Transformation d’un site industriel en projet de cohabitat

Fin septembre 2018, la demande de permis de réaffectation de l’ancienne usine Malmar à Gand a été approuvée. Il s’agit de l’un des plus grands projets de cohabitat multigénérationnel du pays. Des générations différentes vont pouvoir y construire leur logement sans sacrifier le passé historique du site. En partie grâce au soutien de la ville de Gand, le nouveau complexe va devenir un exemple de projet durable.

 

L’usine de Malmar, située à proximité de la gare de Dampoort à Sint-Amandsberg, est inoccupée depuis une bonne vingtaine d’années (1997). Le site s’est rapidement dégradé et est devenu la proie du vandalisme et des décharges sauvages. Sous l’impulsion de la ville de Gand et de sogent, la société gantoise de développement urbain, le lieu s’est progressivement réinventé.

Le site abrite actuellement un bâtiment d’usine désaffecté et fortement délabré. L’ancienne usine de Malmar est délimitée par une parcelle aux contours assez libres de sorte qu’elle ne convient pas vraiment à un développement classique avec des jardins privés. En revanche, elle est parfaitement adaptée à la création de volumes compacts agencés autour d’un jardin commun. En 2015, la firme Sogent a donc lancé un appel à la manifestation d’intérêt auprès des résidents et des organisations souhaitant participer au projet. La meilleure proposition a été introduite par les groupes de cohabitation De Spore et Wijgaard, le groupe de logements résidentiels Biotope et le centre de santé local de Kappellenberg.

En 2016, sogent a chargé l’équipe de projet formée de Bogdan & Van Broeck, Ney & Partners, des architectes-paysagistes LAND et de VK Engineering d’établir le plan directeur et la demande de permis d’environnement. « Le plan vise à créer une synergie entre, d’une part, le caractère industriel du site avec ses murs en briques et ses chevrons, le biotope unique composé de fougères, les chauves-souris, les graffitis et les jardins d’agrément et, d’autre part, la nouvelle destination du site en tant que parc public et un lieu de cohabitation », explique Koen Hauspy de la firme LAND Landschapsarchicten.

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