La ville agricole, un espace public à réinventer

Le 23 avril 2020, en plein confinement, la fondation Braillard Architectes, le MetroLab Bruxelles et le Laboratoire Lazur de Genève, organisaient une vidéo conférence « Dessiner la transition, c’est maintenant ».

Jean-Philippe Peemans et Kim De Rijck proposent une vision prospective pour Bruxelles, dont le point central vise à réinsérer la perspective de « la ville agricole » dans une vision d’ensemble des exigences d’une urbanité de qualité. Cette transition ‘écologique’ est une réappropriation des espaces et du paysage par les acteurs locaux qui retissent leurs liens à la terre.

Le concept de « ville agricole » présente une opportunité de renouer avec l’esprit de l’urbanité qui a porté la période de l’âge d’or de l’urbanisme bruxellois entre 1880 et 1940. Le concept de « ville agricole » pourrait donc s’inscrire dans une approche non-fonctionnaliste de la ville, ou la dimension agricole ne serait pas réduite à sa fonction alimentaire, mais pourrait contribuer à recréer de nouveaux paysages en respectant l’héritage du patrimoine paysager créé largement pendant l’époque de l’âge d’or.

Une réflexion sur ce qui a fait l’équilibre des espaces à cette époque, peut sembler intéressante pour situer les enjeux actuels d’un « développement urbain durable ». Bruxelles paraît traversée par de nombreux conflits dont les causes peuvent sembler plus complexes qu’à l’époque de l’âge d’or. Le rôle de la ‘ville agricole’ serait de réinventer des paysages qui s’inscriraient dans la continuité de l’héritage existant, en invitant toutes les catégories de la population à contribuer à cette reconstruction.

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