David Hockney dessine le printemps en Normandie

Alors que certains broient du noir, David Hockney profite du confinement obligatoire pour dessiner le printemps depuis sa demeure normande. L’artiste de 83 ans a même troqué ses toiles et ses pinceaux pour le dernier iPad.

Durant le confinement obligatoire, certains visites des expositions virtuelles, d’autres se cultivent à l’aide de MOOC, et David Hockney dessine sur son iPad depuis sa propriété normande de 1650, surnommée « La Grande Cour », non loin de Bayeux (Calvados). Depuis son jardin, David Hockney dessine des fleurs aux couleurs éclatantes, accompagné de son chien Ruby. Jonquilles, pommiers en fleurs, cabane dans un arbre bourgeonnant : toute la flore normande devient la muse du peintre.

Rappelez-vous qu’ils ne peuvent annuler le printemps
Do remember they can’t cancel the spring (Rappelez-vous qu’ils ne peuvent annuler le printemps, en français), tel est le titre donné par David Hockney à ses quatre jonquilles aux couleurs pop et vives. Alors que les musées ferment, les événements s’annulent ou sont reportés face à la pandémie de coronavirus, la nature, quant à elle, poursuit son cours. À travers ce message positif, l’artiste britannique rappelle que le printemps est également synonyme de renouveau et propice à la contemplation. Qu’y a-t-il de plus satisfaisant que de voir fleurir son jardin ? Par son titre et sa signification, l’œuvre délivre ici un message d’espoir.

David Hockney, l’Apple addict
L’artiste britannique a partagé avec la « BBC News » 10 de ses dernières œuvres, pour offrir un peu de réconfort aux lecteurs du média anglais. « J’ai continué à dessiner les arbres d’hiver qui ont fini par fleurir. C’est l’étape dans laquelle nous sommes en ce moment. Pendant ce temps, le virus est devenu fou, et beaucoup de gens ont dit que mes dessins leur donnaient un instant de répit face à ce qui se passait », explique l’artiste.

Photo: David Hockney, Do remember they can’t cancel the spring, 2020 ©David Hockney

Source: connaissancedesarts.com