Unep / l’Observatoire des villes vertes livre son palmarès 2017

L’Union Nationale des Entreprises du Paysage, en partenariat avec Hortis, publie les résultats de l’édition 2017 du Palmarès des Villes Vertes, une enquête complète menée auprès des 50 plus grandes villes de France sur leur politique de végétalisation urbaine.

Pour rappel, cet outil initié en 2014 consiste à suivre l’évolution des pratiques et des tendances dans les « green cities » les plus à l’avant-garde et à partager les résultats entre les acteurs de la commande publique, les paysagistes concepteurs et les entreprises du paysage réalisant les travaux. L’idée consiste à promouvoir aussi les valeurs et les bienfaits des villes vertes auprès des élus et du grand public.

Alors, résultat ? Les villes d’Angers, Nantes et Strasbourg font la course en tête, grâce à un patrimoine vert important et à un volontarisme politique fort. Elles sont suivies de près par Lyon, la 2e ville de France (voir ci-dessous le visuel du classement général). Les villes en fait classées selon plusieurs critères d’évaluation  :

Patrimoine vert : les 5 villes disposant du plus important patrimoine vert accessible au public

Investissement : les 5 villes les plus investies dans le développement et l’amélioration de leur patrimoine végétal

Biodiversité : les 5 villes les plus exemplaires en matière de préservation de la biodiversité

Promotion : les villes les plus dynamiques en matière de promotion des parcs et jardins

Entretien : les 5 villes à la pointe des techniques d’entretien des espaces verts et de traitement des déchets verts

 

 

Ce Palmarès démontre une fois de plus que les grandes villes de France se mobilisent pour verdir le cadre de vie des Français, avec des initiatives exemplaires ! », estime Jean-Pierre Gueneau, Président d’Hortis.

L’étude apporte par ailleurs sont lot d’enseignements. L’investissement en matière d’espaces verts en premier lieu, est l’aspect sur lequel les efforts les plus importants restent à fournir :  «  les budgets et les investissements ne sont toujours pas à la hauteur des attentes des Français et des enjeux environnementaux », tiens à alerter Catherine Muller, Présidente de l’Unep – Les Entreprises du Paysage. A ce jour, les communes dépensent environ 46,50 euros par an et par habitant pour la végétalisation urbaine et allouent 1,3 % de leur budget total à la création de nouveaux espaces verts.

Plus enthousiasmant, la végétalisation semble gagner du terrain dans les espaces urbains avec le développement des façades et toitures végétalisées. En matière de biodiversité, de plus en plus de villes (elles sont 12 en 2017) déclarent avoir réalisé un inventaire exhaustif de la faune et de la flore sur leur territoire. Le « vert en ville » devient en outre un argument fort en terme d’attractivité avec le développement de l’ »éco-tourisme« , à travers l’organisation de visites guidées dans les jardins ou bien encore de festivals dédiées au jardin.

Dernier point clé et non des moindres, la recherche et la mise en place de techniques alternatives à l’usage des produits phytopharmaceutiques progresse fortement. Ce sont ainsi deux tiers des villes interrogées qui y ont recours.

Pour analyser plus en détail les résultats de l’enquête et découvrir l’intégralité du palmarès, rendez-vous sur le site de l’Observatoire des Villes Vertes.